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Je l’ai vu chez des amis communs qui l’ont connu ; il suffit d’une allusion à Urondo au cours de la conversation pour que s’ouvre une brèche et y pénètrent son souvenir de bonheur partagé et la douleur de l’absence.
L’expression poétique est la plus reconnue dans l’œuvre d’Urondo. Commencée en 1950 et déployée avec talent tout au long des vingt-cinq années qui suivront, elle a aussi abordé d’autres aspects comme le théâtre, le cinéma ou le journalisme avec un apport de grande valeur à une époque prodigue en prouesses créatives. (…)
Il y a dans la prose du présent livre, une pluralité des voix et des registres qui atteint des hauteurs et des plénitudes très significatives. Par exemple, dans « La pluie et les vipères » – sans doute mémorable – où plane l’ombre d’Horacio Quiroga et pointe l’effondrement interminable d’une humanité condamnée. Ou dans « Grand-mère », qui réussit à relier présent et passé comme une flèche qui s’enfonce au centre d’une autre. (…)
De la préface de Alejandro García Schnetzer
Né à Santa Fe en 1930, Francisco Urondo est mort à Mendoza en juin 1975 au cours d’une arrestation menée par un commando de la police argentine.
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