par
Préface de Préface de Nicolás Buenaventura Vidal
Harraga, « ceux qui brûlent », c’est le mot qui désigne au Maroc, ceux qui mettent le feu à leurs papiers avant d’entreprendre le grand voyage. Khaled, un jeune garçon de café du Café de Paris à Tanger, rêve à des terres plus heureuses.
Il part à leur recherche, guidé par un ami établi à Grenade, et son périple l’amène à naviguer dans des courants d’eaux troubles qu’il ne pourra jamais remonter.
Entre allers et retours d’une rive à l’autre, trafic de drogues et d’être humains, le talent d’un écrivain se révèle en même temps que la radiographie implacable des réseaux de la corruption et des mafias dans les deux pays du Détroit de Gibraltar.
Ecrit pour donner une vision de l’émigrant, le roman veut montrer le visage humain de tous ceux qui prennent leur terrible décision individuelle face à l’indifférence globalisée et intéressée du discours officiel. Mais il y a aussi dans ce livre une étude de mœurs subtile et réaliste qui présente la situation des femmes dans la société marocaine avec l’évocation des mouvements qu’elles amorcent pour tenir leur rôle dans la société.
La structure choisie est celle du roman noir avec une liberté de composition qui le place hors de toute convention.
Retrouvez une critique de ce livre sur le site d'Africultures :
Voici un roman qui plonge dans l'actualité brûlante de l'espace méditerranéen. Car en effet la lunette braquée sur le trajet Tanger-Algésiras, fonctionne comme un sondage valable pour toute la côte africaine jusqu'en Égypte [lire la suite ...]