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… [Ce] que réussit Ángel Santiesteban dans ses nouvelles, c’est [ la description ] des fragments de la réalité cubaine de ces dernières années : la censure, la guerre d’Angola, les départs sur des radeaux, la prostitution, la prison, la vie quotidienne, mais ses histoires sont beaucoup plus que de simples narrations ou constatations des faits, car parfois, bien qu’énoncées dans l’espace physique national, elles peuvent parfaitement être lues dans une perspective beaucoup plus ample.
Il y a dans ce livre des nouvelles terribles ou humoristiques, des personnages qui font mal ou nous inspirent de la tendresse, des histoires qui nous bouleversent ou nous indignent. Il y a la vie et la mort, mais rien n’est en « noir et blanc », car derrière chaque ligne, il y a surtout quelqu’un qui sait écrire des histoires et qui perçoit la complexité de la société et de la condition humaine. C’est sans doute pour cela que les nouvelles de Ángel Santiesteban me trottent dans la tête bien des jours après les avoir lues. Elles sont bonnes. Très bonnes. Il est impossible d’y être indifférent.
(…) Il y a là un grand écrivain. Pour ma part, je l’admire, ses nouvelles feront le reste.
(Extrait de la préface de Karla Suárez)
Critique sur América latina, le blog du journal Le monde, suite à l'emprisonnement de l'auteur
Critique de "Laura à la Havanne" sur le site de Zibeline
Laura à la Havane' sur Radio PFM