Auteurs

 

A

  • Claribel Alegría

    Claribel Alegría est née à Estelí au Nicaragua le 12 mai 1924. Sa mère, Ana María Vides, était salvadorienne et son père, Daniel Alegría Rodríguez, médecin nicaraguayen. Elle n’a que neuf mois lorsque ses parents, menacés pour leur prise de position contre l’occupation étatsunienne au Nicaragua, sont obligés d’émigrer à Santa Ana, El Salvador. Claribel passe son enfance et son adolescence à El Salvador. Elle sera, toute sa vie durant, consciente d’avoir “une Patrie et une Matrie” et aujourd’hui encore se considère comme « salvanica ». En janvier 1932, l’année de ses sept ans, le dictateur Martínez ordonne le massacre de milliers de paysans et indiens salvadoriens. Cet événement la marque profondément ; indélébile, il est à l’origine de son engagement social en faveur des droits humains. En 1943, elle obtient une bourse pour étudier aux Etats-Unis, à l’Université de Loyola à la Nouvelle-Orléans et termine son baccalauréat ès arts en philosophie et lettres à l’Université de George Washington. C’est là qu’elle connait le poète espagnol Juan Ramón Jiménez, prix Nobel de littérature, qui devient son mentor et qui rassemble ses premiers poèmes dans « Anillo de Silencio », son premier recueil. En 1947, Claribel épouse Darwin J. « Bud » Flakoll (1923-1995). Ils mènent une vie personnelle et littéraire intense et publient ensemble plusieurs romans et témoignages. En 1962, les éditions Beacon press publient « New voices of Hispanic America » qui révèle les futurs auteurs du Boom latino-américain comme Julio Cortázar, Mario Benedetti, Mario Vargas Llosa, parmi tant d’autres, et avec lesquels Claribel et Bud se lient d’une amitié profonde et durable. En 1966, leur roman « Cenizas de Izalco » est publié en Espagne après avoir été finaliste deux ans plus tôt du prestigieux concours Biblioteca breve du roman, organisé par les éditions Seix Barral. Pour la première fois, un livre parlait enfin du massacre salvadorien. Bien que Claribel ait écrit des romans et des contes, elle se définit avant tout comme poétesse. De sa plume et tout au long de sa vie, elle a dépeint de nombreux événements intimes et historiques et n’a eu de cesse d’élever sa voix contre les injustices sociales sans pour autant trahir la muse de la poésie. Son œuvre a été traduite dans plus de 15 langues et a obtenu de nombreuses distinctions parmi lesquelles le Neustadt International Prize for Literature.

  • Gabriela Alemán

    Gabriela ALEMÁN (1968 – Rio de Janeiro) est une écrivaine, enseignante, essayiste, dramturge et éditrice équatorienne dont l’œuvre littéraire est largement reconnue en Amérique latine. Après des études universitaires de lettres et sur le cinéma elle a occupé des postes d’enseignement dans des universités prestigieuses aux USA et en Amérique latine. Traduite dans de nombreuses langues, La mort siffle un blues est le premier livre publié en France après avoir figuré dans l’anthologie Les bonnes nouvelles d’Amérique latine (Gallimard, 2010)

  • Iván Darío Alvarez

    Iván Darío Álvarez est marionnettiste et auteur de pièces de théâtre pour marionnettes. En 1976, il fonde avec son frère à Bogotá la troupe La Libélula Dorada, pour laquelle il compose des pièces telles que La révolte des marionnettes, Les héros qui ont tout vaincu sauf la peur, Le doux enchantement de l'ile Acratie. Très proche à ses débuts de la vague de contre-culture colombienne, il reste promoteur d'un théâtre engagé, indépendant, imaginatif et poétique. La troupe se produit dans de nombreux festivals de théâtre du continent. Elle anima pendant deux ans une émission pour enfants et une émission d'humour politique à la télévision colombienne.

  • Antón Arrufat

    Académicien, Antón Arrufat (Santiago de Cuba, 1935-La Havane, 2023) est diplômé en philologie de l'Université de La Havane. Il est poète, romancier, dramaturge et essayiste. Son œuvre qui compte une trentaine d'ouvrages a été récompensée de nombreux prix littéraires, dont le Prix national de littérature et le Prix national de la critique qui lui a été accordé à huit reprises. Très jeune, il collabore à la revue Ciclón, et à Lunes de Revolución. Il a fondé et dirigé pendant plusieurs années la revue Casa de las Américas.

  • Manlio Argueta

    Manlio Argueta El Salvador, 1935 Poète et romancier salvadorien, diplômé de droit et sciences sociales. Il a publié Poesía Completas (Editorial Hispamérica, Maryland). Son roman Un día en la Vida a été traduit dans quinze langues dont en français : Un jour comme tant d’autre (L’Harmattan – 1985). Ses romans Cuscatlán, Milagro de la Paz, Siglo de Ogro, Caperucita en la Zona Roja, ont été traduits en anglais. Los Poetas del Mal, un roman aussi est son dernier livre publié.

  • Andrea Arismedi

    Andrea Arismendi est née à Montevideo, Uruguay, en 1975. Elle écrit une littérature fantastique sans esbroufe, prenant le temps d’installer un climat angoissant par petites touches…

  • Justo Arroyo

    Colón, Panama (1936). Après des études à Panama et à México, il a obtenu une maitrise et un doctorat on lettres espagnoles. Il est l'auteur de contes et de romans primes à Panamá et à l'étranger. Parmi ses livres de contes qui ont été primés, on distingue Capricornio en gris, Rostros como manchas et Para terminar diciembre. Ses romans Dejando atrás al hombre de celofán, Sin principio ni fin, Semana sin viernes et Lucio Dante resucita (éditions Norma en Colombie) ont également été primés. Il a aussi obtenu le Premio Centroamericano Rogelio Sinán du conte avec Héroes a medio tiempo. Il a reçu le Premio César Candanedo de cuento, 2000 et les distinctions Écrivain de l'année 2000 de la part de la Cámara Panameña del Libro et Écrivain de l'année 2009 de la part du Teatro Club de Panamá, du Cirulo Anita Villalaz et de la Academia Panameña de Bellas Artes. Il a aussi publié El Pez y el Segundo, chez Educa de Costa Rica, Dedos chez Novaro de México et Vida que olvida, chez Alfaguara en Espagne. Il est Doctor Honoris Causa de l'Université Simón Bolivar en Colombie. Page officielle de Justo ARROYO (Biographie établie par l'auteur)    

 

B

  • Guillermo Barquero

    San José, Costa Rica, (1979), photographe et écrivain, a publié les livres de nouvelles Metales pesados (2009) et Muestrario de familias ejemplares (2013) ainsi que les romans El Diluvio universal (2009) et Esqueleto de Oruga (2010). Il a réalisé avec Juan Murillo l'anthologie Historias de nunca acabar, un recueil des actuels nouvellistes de Costa Rica en 2009. Tous les deux dirigent aussi les éditions Lanzallamas. Il a publié des articles et des récits dans des revues latino-américaines et costaricaines telles que Los Noveles, Su Casa, SoHo, Suelta et Specimens. L'adresse de sa page web est : www.guillermobarquero.com (Biographie établie par l'auteur.)

  • Claude Barsotti

    Né à Marseille en 1934, de parents provençaux du côté de sa mère, italiens du côté de son père. Officier radioélectricien dans la marine marchanda, il voyage sur toutes les mers du monde. Il fait partie de cette génération marquée par la guerre d’Algérie où il fait le service (militaire) de 1986 à 1957. Il entre ensuite dans l’administration. Occitaniste et membre du PCF, il collabore au quotidien communiste La Marseillaise.

  • Ana Basualdo

    Ana Basualdo (Buenos Aires 1945). Avant de terminer des études de lettres à Buenos Aires, elle commence une carrière de journaliste. Pendant huit ans, elle collabore à l’hebdomadaire Panorama. En 1976, elle s’exile à Barcelone et travaille pour des quotidiens et des revues. Longtemps responsable du supplément culturel La Vanguardia elle écrit aussi pour El Periodista à Barcelone. Elle a publié plusieurs livres de chro-niques et avec Oldsmobile 62 elle est traduite pour la première fois en France. Préface de Sudeste de Haroldo CONTI  

  • Gonzalo Baz

    Montevideo (1985), ancien libraire, écrivain, traducteur et éditeur (Pez en el Hielo). Après son livre,Animales que vuelven</em primé par le Ministère de la culture d'Uruguay, il a publié un roman Los pasajes comunes (2020). En 2023, il a été sélectionné par la revue britannique Granta comme l'un des meilleurs juenes écrivains en langue espagnole.

  • Martín Bentancor

    Canelones (1979). Il vit aujourd’hui et travaillecomme  journaliste et chroniqueur dans région rurale où il est né proche de la capitale. Il participe aussi à la production de documentaires. Il a publié des recueils de contes : Procesión (2009), El aire de Sodoma (2012), El despenador (2010), Montevideo (2012) et des romans : La redacción (2010), Muerte y vida del sargento poeta (2013), El Inglés (Estuario 2015) et La materia chirle del mundo (2015). Plusieurs de ses livres ont été primés en Uruguay. Ses récits de Martín Bentancor ont souvent pour cadre la Tercera sección, nom administratif de sa région d’origine sur les bords de la rivière Santa Lucía qui, comme une grande partie du pays, est une terre d’élevage et d’agriculture. Il a reçu le prix national de littérature en 2014.

  • Berly Denisse

    (Panamá, 1991) Études de médecine et diplômée en création littéraire de l’Universidad Tecnológica de Panamá. En 2016, elle a remporté le IV Premio Carátula de cuento breve, 2016. Elle a publié des contes dans la reuvue littéraire panaméenne  Maga et dans l'anthologie Cuatro cuentos recientes sobre las relaciones de Panamá con los Estados Unidos.   Photo Daniel Mordzinsky

  • Jérémy Beschon

    Marseille (1978), Auteur et metteur en scène de théatre, il a fondé avec la comédienne Virginie Aimone le collectif « Manifeste rien ». Il adapte au théâtre et met en scène des œuvres de sciences humaines, les « emporte- pièces » pour atteindre un très large public, tels que La Domination Masculine de Pierre Bourdieu, Une Histoire Universelle de Marseille » de Alessi d’ell Umbria et Chacal, la fable de l’exil de Tassadit Yacine Titou.

  • Francis Blaise

    Né à Bayonne en 1973. Après avoir été technicien chez Alcatel durant quelques années, Francis Blaise prend un congé et se met à la photographie. Il a depuis travaillé sur plusieurs séries de reportages abordant aussi bien les carnavals basques, les combats de coqs, les Saintes-Maries-de-la-Mer ou sur les traces de la guerre d’Espagne.

  • Henri-Frédéric Blanc

    Conçu au plus fort de la bataille de Diên Biên Phu, Henri-Frédéric Blanc a choisi de naître à Marseille en 1954. Après une enfance solitaire et studieuse, il découvre la montagne chez les chasseurs alpins, dès lors il restera perché. Il est tour à tour guetteur de feux, veilleur de nuit, forain, etc. Après un doctorat de lettres, il échappe par miracle à la carrière universitaire. Auteur de 35 ouvrages, il s'est évadé de plusieurs maisons d'édition. Son écriture sans filtre et sans frein a suscité l'inquiétude de l'Académie française et l'a rendu de plus en plus suspect aux yeux des autorités culturelles. Cela explique et justifie l'accueil chaleureux qui lui est fait dans un fonds très peu hexagonal. French Carcan Préface de Le guide des statiues déboulonnables

  • Andrea Blanqué

    Montevideo (1959). Montevideo en 1959. De 1981 à 1987, elle a vécu et étudié à Barcelone. Diplômée en philologie et enseigne la littérature à l’Institut des Professeurs Artigas, où sont formés les futurs enseignants uruguayens. Elle a écrit plusieurs recueil de contes dont La piel dura (1999) d’où provient ce texte.

  • Olivier Boura

    Marseille (1962) Après des études de philosophie et d’Histoire, il est un temps libraire d’anciens à Paris, puis enseigne dans le secondaire et le supérieur. Auteur de nombreux essais – Les Atlantides, généalogie d’un mythe, Marseille ou la mauvaise réputation, Un siècle de Goncourt, Petit éloge de la tour Eiffel, Napoléon n’est pas mort à Sainte-Hélène –, parus pour la plupart chez Arléa, il donne également des fictions – La Nuit du Rhône, Jésus-Christ Matador, Julia, une île – ainsi qu’un important Dictionnaire des écrivains marseillais (Gaussen). En 2007, il a reçoit le prix Hemingway pour sa nouvelle Pasiphaé (Au Diable Vauvert). Il collabore à des revues telles que Les Archers, Phoenix ou Rue Saint-Ambroise et depuis 2011 travaille avec divers photographes avec qui il publie des ouvrages consacrés à la Camargue ou au grand Nord.

  • Wilson Bueno

    Jaguapita, Brésil (1949-2010). Assassiné par un rodeur dans sa maison à Curitiba, il était un des principaux auteurs du Brésil contemporain avec des oeuvres comme : Bolero's Bar (1986), Manual de Zoofilia (1991), "Cristal" (1995), Pequeño Tratado de Brinquedos (1996), Jardim Zoológico (1999), A Cavalo (2000), Amar-te a ti nem sei se com Carícias (2004) et Cachorros do Céu (2005). Il fut aussi journaliste dans le domaine culturel. Mar Paraguayo (1992) est une exception : son seul livre dans lequel se mêlent portugais, espagnol et guaraní. À ce titre, il est considéré comme un ouvrage fondateur de la littérature en portugnol.

 

C

  • Ernesto Cardenal

    (Granada, Nicaragua (1925-2020), Prêtre catholique, théologien, homme politique, traducteur, sculpteur et écrivain mondialement connu pour son œuvre poétique qui lui a valu de nombreux prix dont le Premio Iberoamericano de Poesía Pablo Neruda en 2009 et le Premio Reina Sofía de Poesía Iberoamericana en 2012.

  • Juan Cárdenas

    Popoyapán (Colombie), (1985), est l’auteur du livre de contes Carreras delictivas (2008) et des romans Zumbido (2010), Los estratos (2013) prix "Otras voces, otros ámbitos" en 2014), Ornamento (2015) et Peregrino transparente en 2023. Traducteur de Joseph Conrad, William Faulkner, Gordon Lish, Muriel Spark, Norman Mailer, Nathaniel Hawthorne, Thomas Wolfe, Eça de Queirós et Machado de Asís, il a été inclus dans la liste Bogotá-39 en 2017 qui sélectionne les meilleurs auteurs latino-américains de moins de 39 ans.

  • Roberto Castillo

    El Salvador 1950 – Tegucigalpa 2008 Écrivain, philosophe et essayiste. Pour parodier la description qu’il fit de Tivo, l’inoubliable personnage de son roman, El Corneta, on pourrait dire de Roberto Castillo qu’« à l’inverse de la mentalité de ce pays, rebelle et querelleuse, il fut toujours un homme de sentiments paisibles s’exprimant avec douceur, éternel apprenti danseur… ». Et sans hésitation, on doit ajouter qu’il fut l’un des esprits les plus brillants et profonds qui ont éclairé la sombre décennie des années 80, lorsque le métier de penser et d’écrire était une activité très risquée. Il avait étudié la philosophie à l’université de Costa Rica. En 1984, il remporta le Premio Latinoamericano de Cuento Plural, à Mexico, avec le conte La Laguna (L’étang, publié dans la présente anthologie). En 1986, il fut finaliste du concours de contes inédits organisé par l’Ateneo Cultural de Buenos Aires. En 2002, son essai El siglo que se fue, remporta le Premio Centenario de José Carlos Lisboa, de la Academia Mineira de Letras, au Brésil. En 1992, il reçut le Premio Nacional de Literatura Ramón Rosa. Il codirigea la revue Imaginaria, à Tegucigalpa. En 1985, son roman El Corneta a été traduit aux États-Unis avec le titre Tivo, the bugler dans la revue Chasquí. Il est présent dans l’anthologie Los Centroamericanos (Alfaguara, 2003). Anita la Cazadora de insectos, a été porté à l’écran par le réalisateur Hispano Durón en 2002, comme un autre de ses contes, Celene y los espejos, tourné en court métrage par Roberto Adriano.     Extrait du Blog Honduras Literaria del Siglo XX https://hondurea.wordpress.com/

  • Horacio Cavallo

    Horacio CAVALLO né à Montevideo en 1977, est à la fois poète, auteur de textes de tango, de contes, de romans et de livres pour la jeunesse, dont : Oso de trapo (2008) Fabril (2009) Invención tardía (2015). El silencio de los pájaros. Avec son écriture poétique et à la fois très efficace dans la narration, il décrit en peu de mots, des ambiances, des caractères, des sentiments à fortes résonnances. Dans ses livres, la mer est omniprésente et ses personnages portent leur histoire dans une famille, un milieu un monde parfois absent ou disparu.

  • Jorge Chagas

    Montevideo (1957). Diplômé en sciences politiques et docteur en histoire, chroniqueur dans divers journaux, il participe à des ateliers de littérature depuis 1997, il se fait remarquer en 2002 quand un de ses textes est choisi dans une anthologie où figurent les auteurs uruguayens les plus reconnus de l’époque, comme Eduardo Galeano, Mario Benedetti, Mario Delgado Aparain… En 2003 il publie son premier roman Gloria y tormento. La novela de José Leandro Andrade, consacré au footballeur afro-uruguayen qui se rendit célèbre aux jeux olympiques de Paris en 1924. Co-auteur d’essais, il allie ses passions pour l’histoire et la littérature en écrivant des romans biographiques.

  • Marcia Collazo

    Melo (1959). Diplômée en droit et en histoire, elle enseigne l’histoire des idées en Amérique aux futurs enseignants uruguayens. Elle publie des articles de recherche et d’opinion dans diverses revues. Après deux ouvrages de poésie au début des années 2000, elle est l’auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles souvent inspirés de la tumultueuse histoire de l’Uruguay au dix-neuvième siècle, notamment autour de la figure d’Artigas, le héros national de l’Uruguay.

  • Haroldo Conti

    (Chacabuco, Argentine,1924 - ?) vendeur ambulant, séminariste, professeur de latin et de philosophie, camionneur, pilote d’avion, scénariste, navigateur, militant révolutionnaire, journaliste, scénariste… et surtout, écrivain. Bon vivant, touche-à-tout, admirateur d’Hemingway et de Faulkner, influencé par le néo-réalisme, l’existentialisme, le nouveau journalisme, la littérature latino-américaine, le guévarisme, le catholicisme de la théologie de la libération, on ne retrouvera jamais sa trace et son nom est inscrit sur la longue liste des personnes qui ont disparu, victimes de la dictature militaire de 1976 en Argentine.

  • Carlos Cortés

    Carlos Cortés (San José, 1962), est écrivain et journaliste. De ses vingt livres écrits dans tous les genres et publiés en Amérique centrale, au Mexique, en Espagne et en France, on retiendra les romans Cruz de olvido (1999), Tanda de cuatro con Laura (2002) et Larga noche hacia mi madre (2013) qui a reçu le Premio Centroamericano de Novela “Mario Monteforte Toledo” au Guatemala. Les éditions Gallimard ont choisi un de ses textes pour figurer dans l’anthologie Les bonnes nouvelles de l’Amérique latine (2010) et en 2011, il a participé au programme « Les 25 secrets littéraires les mieux gardés d’Amérique latine », lors de la Feria Internacional del Libro (FIL) de Guadalajara.

  • Humberto Costantini

    Buenos Aires (1924-1987). Auteur d’une oeuvre encore peu traduite en français, Costantini est issu d’une famille de juifs Italiens. Militant contre les dictatures (1973-1983), il doit s’exiler au Mexique où il a écrit une partie de son oeuvre composée de romans, nouvelles, poèmes et pièces de théâtre.

  • Rafael Courtoisie

    Rafael Courtoisie (Montevideo, Uruguay, 1958), est écrivain, poète, essayiste et universitaire. Primé à de nombreuses reprises dans son pays et sur le continent américain, il est traduit dans une douzaine de langues. L’atinoir l’a fait connaître aux lecteurs francophones en 2006 avec le roman Saint Remède. Il est aussi l’auteur de la préface du recueil Histoires d’Uruguay publié en 2018. En 2019, Le roman du corps est paru dans la collection Fiction-Non-fiction et il a été suivi du recueil bilingue de poésie Anthologie invisible-Antología invisible, paru en 2021 dans la collection l'atinair.

  • Santiago Craig

    Santiago Craig (Buenos Aires, 1978). Écrivain et poète. Le recueil Les orages (Las tormentas) a été a reçu une mention spéciale au Prix Iberoamericano Cortes de Cádiz et il a été finaliste du prix Hispanoamerciano de cuentos Gabriel García Márquez en 2018. Il publiera son premier roman en 2020.

  • Jean-Pierre Cramoisan

    Né à Bois-Colombes en 1948, Jean-Pierre Cramoisan est auteur de romans, mais aussi de nouvelles publiées en revues. galeries françaises et étrangères. Il est redouté pour ses opinions anticonformistes.

  • Jorge Cuba-Luque

    Lima (1960) Il a fait des études de Droit et a été diplômé à la Universidad Nacional de San Il a plus tard fait des études de lettre à l'uniersité de Toulouse où il a présenté sa thèse La presse de Lima et la littérature urbaine au Pérou. 1948-1955. Il publié les livres de contes Colmena 624 (1995); Ladrón de libros (2002) et Siete cuentos de amor y desamor (2020) en format epub. Il a aussi fait paraître le roman Tres cosas hay en la vida (2010) et livre de chroniques sur le football Mundiales y destinos (2018).

  • Jesús David Curbelo

    Jesús David Curbelo Rodríguez. Poète, écrivain, essayiste, critique littéraire, traducteur et professeur universtaire, il est une des voix contemporaines indispensables de la littérature cubaine.

 

D

  • Antonio Dal Masetto

    (Intra, Italie, 1938 - Buenos-Aires 2015). Arrivé en Argentine à l’âge de 12 ans, il apprend à parler l’espagnol dans la rue et à le lire dans la bibliothèque de son village. Après avoir fait de nombreux métiers, il devient écrivain. Auteur d’une vingtaine de livres de nouvelles et de romans traduits en plusieurs langues, dont deux d’entre eux ont été portés à l’écran, il a longtemps collaboré au quotidien de Buenos Aires Página 12. L’atinoir a publié son roman Bosque, en 2012 et le receuil de contes Le père et autres histoires en 2019.

  • Alessi Dell'Umbria

      Réalisateur et essayiste français. En 2006, il publie Histoire Universelle de Marseille : de l'an mil à l'an 2000 (Agone) et C'est de la racaille ? Eh bien j'en suis !, réédité en 2010 sous le titre La rage et la revolte. Suivront Échos du Mexique indien et rebelle (Rue des Cascades, 2010), Istmeño, le vent de la révolte - Chronique d'une lutte indigène contre l'industrie éolienne (CMDE,2018) et Tarantella ! Possession et dépossession dans l'ex royaume de Naples (Oeil d'or, 2021).   Il a écrit une Introduction pour le livre Baraque de foire de Jérémy Beschon (L'atineur)

  • Antonio di Benedetto

    Antonio Di Benedetto (Mendoza 1922 - Buenos Aires 1986) est un écrivain et journaliste argentin. Emprisonné pendant la dictature militaire en Argentine de 1976 à 1983, il s'exile en France et en Espagne. Ses principaux romans ont été publiés en France chez José Corti.

  • Francoise Donadieu

    Françoise Donadieu est née à Marseille et n’a quitté les rives de la Méditerranée que contrainte et forcée par l’Education Nationale. Mais elle est revenue au bout de trois ans vivre à La Ciotat où elle a été longtemps professeur de Lettres. Elle écrit depuis l’adolescence mais n’a cherché à publier que récemment après avoir quitté ses élèves. Auparavant, ses poèmes et nouvelles étaient les textes de spectacle, accompagnaient des tableaux ou des photographies, étaient accueillis dans des revues.

  • Alicia Dujovne Ortiz

    Alicia Dujovne Ortiz, (Buenos Aires 1940), est la fille d’Alicia Ortiz, romancière, et de Carlos Dujovne, l’un des fondateurs du Parti communiste argentin. Diplômée de philosophie de l’université de Buenos Aires et journaliste reconnue, elle quitte l’Argentine en 1978 pour fuir la dictature militaire et s’exiler en France où elle vit toujours. Romancière et dramaturge, auteur d’ouvrages pour la jeunesse et biographe, elle écrit la plupart de ses ouvrages en espagnol. Son œuvre, traduite en plus de vingt langues, s’intéresse souvent à l’Argentine, sa vie sociale et politique, au football, au tango et à la misère des alentours de Buenos Aires. Elle est l’auteure de portraits d’hommes et de femmes aux vies hors du commun, extrêmes, marginales.

 

E

  • Françoise Escarpit

    Françoise ESCARPIT (Paris, 1943) est une écrivaine, journaliste et traductrice qui a vécu et séjourné dans tous les pays d’Amérique. Elle a co... [ Read More ]

  • Jacinta Escudos

    San Salvador (1961), elle a pratiqué divers genres tels que le roman, le conte, la chronique et l'essai. Elle a aussi acquis une expérience d'éditrice, de traductrice et d'animatrice d'ateliers littéraires. Écrivaine invitée de la Heinrich-Böll-Haus en Allemagne et de La Maison des Écrivains Étrangers et Traducteurs de Saint-Nazaire en 2000. Lauréate du premier prix Centroamericano de Novela « Mario Monteforte Toledo » (2003), pour son roman A-B-Sudario, publié par Alfaguara Guatemala. Dans ses huit livres au total - parmi lesquels figurent des recueils de contes et des romans - on distingue Crónicas para sentimentales (2010), Felicidad doméstica y otras cosas aterradoras (2002) et Cuentos sucios (1997). Elle vit à El Salvador où elle écrit chaque quinzaine la de La Prensa Gráfica. chronique « Gabinete Caligari » dans la revue Séptimo Sentido (Biographie établie par l'auteur)

  • Gustavo Espinosa

    Gustavo Espinosa, est né en 1961 à Treinta y Tres, petite ville du nord-est de l’Uruguay) sur le fleuve Olimar, et capitale du folklore national. Professeur de littérature dans le secondaire, critique, musicien, il est aussi auteur de plusieurs recueils de poésie, de nouvelles et de quatre romans plusieurs fois primés. Ayant fait de sa ville natale son territoire littéraire, ses personnages évoluent souvent dans le monde de la musique populaire et de la nuit aux limites de la marginalité.

  • Oscar Estrada

    Honduraés (1974). Il est scénariste, romancier, avocat et cinéaste. Diplômé de l'École internationale de Cinéma et de Télévision de La Havane, il a produit des séries télévisées qui abordent le sujet de l'éducation sexuelle et des films documentaires. Le long-métrage El porvenir (2008) qu'il a réalisé a été sélectionné dans de nombreux festivals. Pendant le coup d'État de 2009, il a servi de contact et de liaison à plusieurs médias internationaux. Le matériel qu'il a recueilli au cours des événements, lui a servi à pour écrire son livre Honduras, crónicas de un pueblo golpeado (2013) et à réaliser le documentaire Quién dijo miedo : Honduras de un golpe (2010) de la cinéaste Katia Lara. En 2012 a paru son roman Invisibles et plus récemment un recueil de contes intitulé El Dios de Victor y otras herejías.(2015). Fondateur de la revue littéraire et politique Lastiri, il a actuellement la responsabilité des éditions Casasola LLC installées aux États-Unis. (Biographie établie par l'auteur)

  • Christine Excoffier

    Anciennement professeur d’histoire et géographie, Christine Excoffier a rejoint l’Université populaire de Marseille en 2014. Depuis lors, elle a donné des cycles de cours sur les révolutions du XIXe siècle et sur les luttes et résistances paysannes.

 

F

  • Federico Falco

    Federico FALCO (General Cabrera, Córdoba - Argentine - 1977) Écrivain, poète, artiste vidéaste, est auteur de plusieurs recueils de fictions brèves. Il a été finaliste du prix « Gabriel García Márquez de cuentos » en 2017 avec La perfection des cimetières (Un cementerio perfecto).  

  • Carlos Fonseca

    Carlos Fonseca Costa Rica, 1987 Docteur en littérature latino-américaine de l’université de Princeton et il travaille en ce moment comme chercheur à l’université de Cambridge. Il a collaboré pour les revues littéraires Letras Libres, Quimera et Otra Parte, parmi d’autres. Son premier roman, Coronel Lágrimas (2015), publié chez Anagrama sera prochainement traduit en anglais aux éditions Restless Book. Il vit actuellement à Londres

  • Hugo Fontana

    Toledo, département de Canelones, Uruguay, (1955). Journaliste, critique littéraire, il a commencé par écrire de la poésie, avant de se consacrer à la nouvelle et au roman dans un registre réaliste ou policier. Ses récits sont souvent situés dans sa région d’origine.

  • Paul Fournel

    Saint-Étienne (1947) Auteur de romans, de nouvelles, de poésies, de pièces de théâtre et d'essais, il a publié également des romans pour la jeunesse.Il a reçu, entre autres prix littéraires, le Prix Goncourt de la nouvelle en 1989 pour son recueil Les Athlètes dans leur tête, et reçu le Prix Renaudot des lycéens en 1999 pour son roman Foraine.

  • Rodrigo Fuentes

    (Guatemala, 1984) est écrivain et traducteur. Il a gagné le IIe Prix centroaméricain Carátula de Cuento Breve en 2014 et le prix des Jeux Floraux de Quetzaltenango en 2008. Certains de ses contes ont paru dans les anthologies Asamblea Portátil, Muestrario de narradores iberoamericanos (Casatomada, 2009) Sólo Cuento III (UNAM, 2011), Ni hermosa ni maldita (Alfaguara, 2012) et Voces-30 : Nueva Narrativa Latinoamericana (Patagonia Ebooks, 2014). En 2016, L’atinoir publie le recueil bilingue Amir et autres histoires/Amir y otras historias (livre électronique), dans lequel figurent certains récits de Des animaux très sensibles.

 

G

  • Alejandro García Schnetzer

    Alejandro García Schnetzer (Buenos Aires, 1974), est écrivain, traducteur et éditeur. Il a étudié la littérature et l'édition dans les universités de Buenos Aires et Barcelone. En 2017, il a écrit les histoires de Faubourg sentimental publié chez Futuropolis avec des dessins de José Muñoz. Avant Quiroga, les éditions L'atinoir ont fait paraître Requena et Andrade. Deux inédits à dix ans de la mort de Juan GELMAN La Jornada 14 janvier 2024 Página12 14 janvier 2024 Doce recuerdos/Douze souvenirs Postface-Postfacio de El Che Amor de Alberto SZPUNBERG Préface de Histoires argentines de Francisco URONDO

  • Juan Gelman

    Juan Gelman (Buenos Aires – 1930-2014) – Poète, journaliste, traducteur. L’écrivain équatorien Jorge Enrique Adoum l’a considéré comme « le plus grand poète vivant de langue espagnole ». Depuis le début des années 1980, il a vécu au Mexique où il a reçu en 2000 le Prix de Litérrature latino-américaine et des caraïbes Juan Rulfo. Les prix ibéro américains de poésie Ramón López Velarde, en 2003, Pablo Neruda, en 2004 et Reina Sofía, en 2005, lui ont été aussi décernés. En 2007, l'ensemble de son oeuvre a été reonnue par le prix Cervantés, considéré comme le Nobel latino-américain. Certains de ses poèmes ont été mis en musique et interprétés par le Cuarteto Cedrón. Il a également donné de nombreux récitals accopagné par les bandéonistes Rodolfo Mederos ou Cesar Stroscio. Forcé à l'exil en raison de ses convictions et de son militantisme pendant la dictature militiaire au miliue des années 70 en Argentine, il devra faire le deuil de sa belle-fille enceinte et de son fils assassinés tous les deux par le régime militaire et il pourra retrouver sa petite-fille en 2000.     Deux inédits à dix ans de la mort de Juan GELMAN La Jornada 14 janvier 2024 Página12 14 janvier 2024 Préface de La pura verdad/La pure vérité de Francisco URONDO De l’état de l’État d’Israël    Página12 - 3 de marzo de 2001

  • Mempo Giardinelli

    Ecrivain, poète, essayiste, éditeur et journaliste, Mempo Giardinelli (Resistencia - Argentine - 1947) est un des auteurs les plus importants d'Amérique latine. Son engagement contre la dictature militaire le force à s'exiler au Mexique. Revenu en 1990 dans sa ville natale dans la province d'El Chaco au nord de l'Argentine, il crée, en léguant sa bibliothèque une fondation destinée à soutenir et développer la lecture et la solidarité sociale. Enseignant aux U.S.A., au Mexique et en Argentine, il est docteur Honoris Causa de l'Université de Poitiers depuis 2007. I1 collabore régulièrement au quotidien Página 12. Saint Office de la Mémoire a reçu le Prix Rómulo Gallegos en 1993. L'atinoir a publié deux recueils de ses fictions brèves : Des vies exemplaires et autres histoires - (2014), D'autres vies exemplaires - (2018) et une réédition de Saint Office de la Mémoire (2020)

  • Ángel Tomás González Ramos

    Ángel Tomás González Ramos (Cuba, Ciego de Ávila, 1946-La Havane, 2019) Directeur de l’Ecole Nationale d’Art de 1972 à1975, il a été rédacteur et critique d’art à « El Caimán Barbudo », responsable de la section culturelle et chef de rédaction du quotidien « Juventud Rebelde ». Au début des années 90 il a abandonné la presse nationale refusant de faire un journalisme limité à la seule propagande politique. Correspondant de la revue Cambio 16 et collaborateur de Radio Nacional de España. Depuis 1998 il travaille pour le quotidien espagnol El Mundo et Radio France International, entre autres média européens. Les anges jouent des maracas, a été finaliste du prix Umbriel décerné dans le cadre de la « Semana Negra de Gijón ».

  • Arquímedes Gónzalez

    Arquímedes González Nicaragua, 1972 Journaliste et écrivain, il a publié La muerte de Acuario (2002), Qué sola estás Maité (2007), Tengo un mal presentimiento (2009), la nouvelle Conduciendo a la salvaje Mercedes (2016), El Fabuloso Blackwell (2010) et le roman Dos hombres y una pierna (2012). En 2013 ; l’éditeur espagnol Irreverentes a publié le livre de contes Clases de natación. Il a par ailleurs été finaliste et lauréat de nombreux prix de littérature policière en Espagne et Amérique centrale.

  • Gloria Guardia

    Panama, 1940- Bogota, 2019 Romancière, essayiste et académicienne panamo-nicaraguayenne, diplômée de grandes écoles et d’universités des États-Unis et d’Europe, elle a surtout écrit des romans historiques, des essais, des textes critiques et des narrations. Lauréate de nombreux prix nationaux de littérature dans plusieurs pays d’Amérique latine, elle est membre des académies nationales du Panama, d’Espagne, de Colombie et du Nicaragua. Son œuvre a été publiée dans les plus prestigieuses maisons d’édition de littérature hispanique telles que Gredos, Alfaguara, Penguin Random House, traduite en anglais, français et italien et elle est présente dans des anthologies aux États-Unis, en Colombie, en Argentine, au Mexique et au Panama.

 

H

  • Hamir Hamed

    Montevideo(1962-2017). Son père, musicien et d’origine syrienne, emmena toute la famille quelques années en Égypte par admiration pour Nasser. De retour au pays, la jeunesse d’Amir Hamed dans les années 70-80 se déroule sous la dictature « civico-militaire ». Après des études universitaires en Uruguay, il obtient un doctorat en littérature ibéro-américaine à l’université de l’Illinois, puis enseigne dans diverses universités de son pays. Érudit, traducteur de Shakespeare, éditeur, anthologiste, essayiste et romancier, fan de Bob Dylan, il fut aussi musicien et chanteur d’un groupe de blues avec Gustavo Espinosa et Carlos Rehermann. Considéré comme un auteur difficile et sans concessions et très estimé dans le milieu littéraire d'Uruguay, son décès a causé une grande émotion. L

  • Margarita Heinzen

    Paysandú (1960). Ingénieur-agronome et docteur en sciences sociales de formation, elle a étudié en Uruguay, en Argentine et au Chili et a vécu dans divers pays en Amérique latine et en Afrique. Elle est également enseignante à la Université de la République à Paysandú.

  • Juan Hernández Luna

    Juan Hernández Luna (Ciudad de México 1962-2010. Il a reçu le Prix Dashiell Hammett en 1997 et en 2007. Auteur de plusieurs romans, de nouvelles, d’essais historiques et de poésie, il pouvait aussi bien écrire la nuit des articles de presse comme donner, le jour, des cours de littérature aux policiers municipaux dans un des quartiers difficiles de la capitale mexicaine. Fausse lumière est le premier livre publié par L’atinoir en 2007.

  • Francisco Hernández

    San Andrés Tuxtla, Veracruz 1946. Après des études de publicité il a travaillé dans cette activité pendant presque quarante ans tout en écrivant des poèmes. Il a reçu de nombreux prix parmi les plus prestigieux décernés au Mexique.

  • Miguel Huezo Mixco

    (El Salvador, 1954). Poète, essayiste, romancier et journaliste. Il a récemment publié le recueil de poésie Edén arde et roman le Camino de hormigas (Alfaguara, 2014). De 1996 à 2004, il a dirigé la maison d’éditions qui dépend de l’institution publique Consejo Nacional para la Cultura y las Artes. Il a été invité par la fondation Plumsock dans la célèbre résidence d’artistes Yaddo à New-York, de la Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs (MEET), de Saint-Nazaire en France, de la Rockefeller et du Headlands Center for the Arts de San Francisco. Son blog El amigo imaginario est hébergé par le quotidien El Faro (El Salvador). L’atinoir a publié l’un de ses articles dans Les carnets d’Amérique centrale : http://www.latinoir.fr/carnetdamerique- latine-miguel-huezo-mixco/

 

I

     

    J

    • Ulises Juárez Polanco

      Ulises Juárez Polanco, Managua, Nicaragua, 1984-2017. Auteur des recueils de contes Siempre llueve a mitad de la película (Nicaragua, 2008), Las flores olvidadas (México, FONCA/AECID, 2009) et Los días felices (Costa Rica, Uruk editores, 2011). Il est l’un des deux seuls auteurs centraméricains présents dans le livre Antología de la novísima narrativa breve hispanoamericana qui réunit « les écrivains de fiction de moins de vingt-sept ans les plus prometteurs », éditée en deux volumes par l’Union latine en 2006 et par Grijalbo en 2009 avec le conte El perro y la rana. Il est éditeur de la revue littéraire El hilo azul, du Centro Nicaragüense de escritores et de la revue culturelle, Carátula.

     

    K

       

      L

      • Martín Lasalt

        (Montevideo, 1977) Partagé entre l’expression plastique et les différentes productions de l’image, Martín Lasalt a décidé de se consacrer à l’écriture. Sans renoncer complètement au maniement du crayon et des pinceaux, sans oublier non plus son attrait pour les formes et la couleur, il a entamé en 2013 une carrière d’écrivain, saluée avec enthousiasme dans la région du Rio de la Plata et reconnue par le prix « Narradores de la Banda Oriental » en 2015. L’atinoir a publié dans l’anthologie Histoires d’Uruguay/Historias del Uruguay en 2018, le premier chapitre de présent livre et deux fictions brèves l’accompagnent.

      • Rosario Lázaro Igoa

        Salto (1981à).Traductrice littéraire et journaliste. Elle passe son enfance et son adolescence à La Paloma, sur la côte Atlantique. Licenciée en communication, elle a obtenu un doctorat en traduction à la « Universidad Federal de Santa Catarina » au Brésil, après une période de recherches en Belgique. Elle a publié le roman Mayito (2006) et des contes dans les anthologies Exposición multiplet (2015), Kafka ille (2015), Entintalo (2012) et El descontento y la promesa (2008). Elle a traduit des romans et des contes du portugais à l’espagnol. Elle vit au Brésil depuis 2009, où « elle travaille comme chercheuse et écrit lentement ».

      • Vicente Leñero

        (1933 Guadalajara – Mexique). Après des études de journalisme il obtient un diplôme d’ingénieur civil avant de se consacrer très vite à la presse écrite et à la littérature. Romancier, collaborant à des revues et de grands journaux – en particulier au quotidien Excelsior et à l’hebdomadaire Proceso dont il est cofondateur–, il est aussi dramaturge et scénariste de films et dans ce domaine il a écrit une pièce de théâtre sur le thème de Los albañiles dont il a aussi co-signé le scénario de l’adaptation cinématographique. Los albañiles, paru pour la première fois en 1963 et primé en Espagne par le Premio Biblioteca Breve, est le premier ouvrage de Vicente Leñero publié en frança

      • Antonio Lozano

        (Tanger,1956-Agüimes,2019) professeur de français à Agüimes aux Canaries où il a dirigé à partir de 1988 un festival international consacré au conte et à la créativité théâtrale. Il a été finaliste et lauréat de nombreux prix littéraires en Espagne et ses livres ont été salués et recommandés par Manuel Vázquez MONTALBÁN. Lauréat du prestigieux prix littéraire NOVELPOL, Harraga est son premier roman.

      • Lorenzo Lunar

        Santa Clara, Cuba (1958). Écrivain et critique il est l’auteur de livres de contes et de romans édités à Cuba et en Espagne. Conférencier, directeur de rencontres et d’ateliers littéraires, il a été invité à des colloques en Allemagne, Autriche et Espagne. Boléro Noir à Santa Clara a reçu de nombreux prix et mentions notamment le Novelpol et le Dashiell Hammett. Première partie d’une trilogie, Boléro noir à Santa Clara, est le premier roman de Lorenzo LUNAR publié en France. Il anime la librairie- centre culturel à Santa Clara La Piedra lunar.

       

      M

      • Gérard Malgat

        Gérard Malgat, (Ablis,1951-Aurillac,2022), Instituteur à l'école publique et Docteur en langue et littérature espagnoles. Il a publié de nombreux travaux sur la Guerre en Espagne et sur l'oeuvre et la biogramphie de Max Aub.

      • Eduardo Mallea

        (Buenos-Aires 1903-1982) Auteur d'une œuvre considérable s'étendant sur plus de 40 ans, grand animateur de la vie littéraire en Argentine à partir du supplément littéraire du quotidien La Nación, ambassadeur de son pays auprès de l'UNESCO, il a su magistralement explorer l'âme de la femme et de l'homme argentin.

      • Raquel Martínez-Gómez

        Raquel Martínez-Gómez est née dans la province de La Mancha. en Espagne. Son roman Les ombres d’une licorne a reçu le European Union Prize for Literature (EUPL, 2010) et le Premio Ateneo de Sevilla (2007). Ses autres romans Los huecos de la memoria, Ceniza de ombú (2017), Del color de la lava et Arqueología del adiós ont été primés et reçus favorablement par la critique. Traduite dans treize langues, elle st docteure en Relations internationales (Universidad Complutense de Madrid) et possède un master en littérature modernaety contemporaine, culture et pensée de l’uniersité de Sussex. À ses activités littéraires et universitaires elle a ajouté de nombreuses collaborations dans le domaine du développement soutenable et des droits humains.

      • Mario Martz

        Nicaragua, 1988. Étudiant de maîtrise en création littéraire à l’université de Texas à El Paso, où il a non seulement commencé à écrire son premier roman, mais coédite aussi la revue bilingue Rio Grande Review. Son recueil de poèmes Viaje al reino de los tristes a remporté en 2010 le concours du Centro Nicaragüense de Escritores. Avec son livre de contes Los jóvenes no pueden volver a casa (Anamá 2017), plusieurs de ses écrits oNicaragua, 1988. Étudiant de maîtrise en création littéraire à l’université de Texas à El Paso, où il a non seulement commencé à écrire son premier roman, mais coédite aussi la revue bilingue Rio Grande Review. Son recueil de poèmes Viaje al reino de los tristes a remporté en 2010 le concours du Centro Nicaragüense de Escritores. Avec son livre de contes Los jóvenes no pueden volver a casa (Anamá 2017), plusieurs de ses écrits ont été publiés dans des anthologies comme Queremos tanto a Claribel (Valparaíso : 2014), Los 2000, autores nicaragüenses del nuevo milenio (Leteo ediciones: 2012) ou dans des revues telles que Caratula, El Hilo Azul, Rara, Cuadrivio, Alastor.

      • Francisco Alejandro Méndez

        (Ville de Guatemala, 1964) est écrivain de romans, contes et nouvelles, essayiste et journaliste. Il est titulaire d’un doctorat de littérature d’Amérique centrale et de spécialisation sur la littérature des États-Unis contemporaine à l’université du Kentucky. Il écrit des romans policiers dans lesquels apparaît le personnage du commissaire Wenceslao Pérez Chanán, dont trois titres ont été publiés. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres. Un de ses récits a été publié dans une anthologie en Espagne. Il a été traduit en français, en anglais et dans une langue maya, le kakchiquel.

      • Mario Mendoza

        Mario Mendoza est né à Bogota en 1964. Diplômé en Lettres Hispano-américaines de la Pontificia Universidad Javeriana de Bogota où il a enseigné la Littérature durant plus de dix ans. Il est également diplômé de Fundación José Ortega y Gasset de Tolède. Collaborateur de plusieurs journaux et revue, il est l’auteur de nombreux  romans dont La ciudad de los umbrales (1992), Scorpio City (1998), El viaje Loco Tafur (Seix Barral, 2003), d’abord publié chez Seix Barral pour l’Amérique Latine avec le titre Relato asesino (2001), Satanás (Seix Barral, 2002), Cobro de sangre (2004 Seix Barral ), Escalera al cielo ( Planeta 2004 ) Los hombres invisibles (Seix Barral (2007) Buda Blues (Planeta 2009)

      • Louis Mercier Vega

        MERCIER Louis [Charles, Jean, Marin Cortvrint, dit Charles Ridel, dit Luis Mercier Vega], 1914-1977, VRP, ouvrier puis journaliste, militant anarchiste et syndicaliste animé de la double passion de comprendre et d’agir, il est aussi l’auteur de La revolution par l’État ([1978], Payot, 2015). Biographie de Louis MERCIER VEGA dans LE MAITRON MERCIER Louis [Charles, Jean, Marin Cortvrint, dit Charles Ridel, dit Luis Mercier Vega, dit] [Dictionnaire des anarchistes] par Charles Jacquier, avec la collaboration de Marianne Enckell, version mise en ligne le 7 mars 2014, dernière modification le 20 novembre 2022.    

      • Eduardo Monteverde

        Eduardo Monteverde, a été chroniqueur de faits divers, documentariste, scénariste et navigateur dans la marine marchande. Lauréat du prix Raul Walsh 2005 de la Semana Negra de Gijón, il est aussi médecin, mexicain, poète et éditeur. Avec ses cours sur l’histoire et la philosophie de la médecine à l’Université Nationale Autonome de Mexico, il lui arrive de donner des consultations dans un café de la capitale. L’atinoir a publié en 2016 le recueil d’histoires bilingue : Dernier voyage à l’université/Último viaje a la universidad. En 2015, il a fait paraître aux éditions Planeta l’essai Historias épicas de la medicina.

      • Pablo Montoya

        (Barrancabermeja, 1963) a étudié la philosophie, les lettres et la musique en Colombie son pays natal comme à l’étranger, et notamment à La Sorbonne. Auteur de romans, de poésie, de fictions brèves et traducteur, il a remporté de nombreuses récompenses dans plusieurs pays dont le prestigieux Prix Rómulo Gallegos en 2015 pour son roman, Triptyque de l’infamie, traduit et publié en France. En même temps qu’il poursuit son œuvre d’écrivain, il enseigne à l’université d’Antioquia en Colombie.  

      • Nahum Montt

        Barrancabermeja, Colombie, 1967. Diplômé d’Etudes littéraires de l’Universidad Nacional. Auteur des romans Midnight dreams (1999) et El Esquimal y la Mariposa avec lequel il a obtenu le Premio Nacional de Novela en 2004, il est aussi l’auteur d’une biographie de Miguel Cervantes. Journaliste, chroniqueur et chercheur il dirige actuellement plusieurs ateliers d’écriture et enseigne la littérature.  

      • Andrea Morales

        Guatemala 1994. Poète et scénariste indépendante. Lauréate du concours V Certamen de Cuento Breve Centroamericano Carátula pour le conte figurant dans la présente anthologie. Son premier roman sera prochainement publié.

       

      N

      • Vanessa Núñez Handal

        San Salvador, El Salvador, (1973) est avocate, écrivaine, éditrice et professeure universitaire. Après des études en sciences politiques, elle a obtenu une maîtrise de littérature hispano-américaine à l'université Rafael Landivar de Guatemala et un doctorat en études de genre à la UNAM (Universidad Autónoma de México). Elle est intervenante à l'université de Liverpool, à l'Institut latino-américain de Vienne, aux universités Marroquín de Guatemala, de Guadalajara, de México, José Simeón Cañas et Matías Delgado d'El Salvador. Elle a aussi participé au programme pour artistes de la résidence Casamarles à Barcelona en 2010 et aux rencontres d'écrivains centraméricains « L'Amérique centrale raconte », organisées au Nicaragua par Sergio Ramírez en 2013 et 2014. En 2014, elle a été invitée au salon Feria del Libro de Guadalajara pour participer au programme « Latinoamérica Viva ». Ses contes ont été publiés dans des anthologies et des revues en Espagne, Allemagne, Suisse, Colombie, El Salvador, au Guatemala et au Mexique, parmi lesquelles se distingue l'anthologie Narrativa salvadoreña (Alfaguara, 2012). Elle a publié deux romans aux éditions F&G Editores, Los Locos mueren de viejos (2008) et Dios tenia miedo (2011). Vanessa Núñez Handal échange et communique : blog : www.nunezhandal.blogspot.com. (Biographie établie par l'auteur.)

       

      O

      • Philippe Ollé-Laprune

        Philippe Ollé-Laprune est né à Paris en 1962. Il travaille entre la France et l’Amérique latine. Tout d’abord co-directeur de l’agence Ad’Hoc, il a ainsi organisé une cinquantaine d’événements culturels et fut codirecteur de la collection « Les Voies du Sud » (éditions de la Différence de 1990 à 1994). Responsable ensuite du Bureau du livre à l’ambassade de France au Mexique de 1994 à 1998), il fonda et dirigea de la Casa Refugio Citlaltepetl de 1998 à 2016. Il est aujourd’hui directeur de la revue Líneas de fuga. Créateur et animateur du programme de traduction ProTrad (Fonca, de 1999 à 2014), il a animé le programme de radio « Acentos » (Imer, 2015 à 2023). Auteur d’anthologies et d’essais en France et au Mexique : – 100 ans de littérature mexicaine (La différence, 2007) – Ombre de la mémoire (Gallimard, 2009) anthologie de poésie hispano-américaine – Para Leer a : Aimé Césaire. Michel Leiris. Georges Bataille (Fondo de cultura economica) – Mas alla de la sospecha (Almadia 2009) anthologie de littérature française contemporaine – Mexique les visiteurs du rêve (La différence, 2009), Europe-Amérique latine, les écrivains vagabonds (La différence, 2014) et « Les Amériques un rêve d’écrivains» (Éditions du Seuil, 2018) – « No soy de aqui, ni soy de alla » (éd. Sexto Piso-UAM) Auteur de plus de 150 articles en revue en France et au Mexique (Magazine littéraire, Esprit, Europe, Critique, Le Monde et Letras libres, La Tempestad, Fractal, Revista de la Universidad). Il est actuellement responsable de la Extension Universitaria de la Universidad Autonoma Metropolitana Cuajimalpa et coordinateur de Icorn pour l’Amérique latine (International cities of refuge network). Il a écrit pour L'atinoir la préface du recueil bilingue de poèmes de Francisco Hernández, Le coeur et son nid de guêpes.

       

      P

      • Efra Páez

        Quito (1982). Ecrivain et journaliste, se déclare sauveteur de chats perdus, supporter de football, fan de rock indépendant et pastafarien.

      • Maria Del Carmen Pérez Cuadra

        Jinotepe, Nicaragua, (1971) Écrivaine et poète, elle a été éditée dans plusieurs anthologies aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe. Elle a publié les livres Sin luz artificial (Managua, CIRA, 2004, Premio Centroamericano Rafaela Contreras 2004) et Una ciudad de estatuas y perros (Santiago, Das Capital Ediciones, 2014). Distinguée par de nombreux prix comme le Premio Nacional María Teresa Sánchez 2014 (Nicaragua) et le Premio Nacional de Poesía Inédita El Cisne 2008 (Nicaragua) pour sa poésie, elle a obtenu une bourse d'écriture du Fondo del Libro y la Lectura del Gobierno de Chile en 2013. Son œuvre a été traduite en anglais, français et hongrois. (Biographie établie par l'auteur)

      • Cédric Pérolini

        Cédric Pérolini est né en 1975 entre Dauphiné et Savoie. Il a étudié durant de nombreuses années les multiples aspects de l’oeuvre de Léo Malet, à travers diverses communications, articles ou conférences. Il enseigne le français dans l'enseignement secondaire public.

      • Martine Plaucheur

        Martine Plaucheur est née en 1969. Précision non pour trahir son grand âge mais pour mentionner l'influence "Flower Power" à l'origine de La Guerrière de l'Amour, une des héroines dont elle a raconté et joué les aventures. Son imaginaire débridé ne s'interdit rien. Sauf les règles qu'elle se fixe elle-même, par exemple suivre son idéal d'une littérature vivante, pugnace et libérée.

      • Alberto Pocasangre

        El Salvador, 1972. Professeur universitaire. Nommé Gran Maestre en Cuento por la Secretaria de Cultura de El Salvador (2007) pour avoir remporté trois prix nationaux de contes. Il a publié les livres suivants : El nombre de los mil relojes (2005), Camisa de fuerza (2008), Kauki (2013), El devorador de insectos (2013), De sustos, amores y otras cosas aterradoras (2014), Donde nacen las sirenas (2015). Il figure dans des anthologies publiées en Amérique centrale, au Mexique, en Argentine et en Suisse. Auteur de littérature jeunesse, il a remporté le concours Certamen Centroamericano de Literatura Infantil (2013). En 2017 ont été publiés ces livres Desde la rama más alta (¡Libros para Niños! Nicaragua) et Cuentos asépticos libres de moralina (Piedra Santa, Guatemala).

      • Elena Poniatowska

        Elena Poniatowska (Paris 1932) Journaliste et écrivaine mexicaine reconnue parmi les plus grands noms de la littérature latino-américaine. Le prestigieux Premio Cervantes lui a été décerné en 2013 pour l'ensemble de son oeuvre.

      • Carla Pravisani

        Argentine, (1976) Elle a publié Y el último apagó la luz (Perro Azul, 2004), La piel no miente (Prix National Aquileo Echeverría 2012), Apocalipsis intimo (Mention honorifique Luis Cardoza y Aragón 2010) et Patria de Carne (Guayaba, 2014). En 2010, elle a remporté la bourse Creación para el Fomento de las Artes Literarias del Colegio de Costa. Elle a obtenu un Master en Création littéraire (Universidad Pompeu Fabra de Barcelona) et un doctorat en Literatura Digital (IL3/Universidad de Barcelona). Elle dirige le projet Casa de Escritura. (Biographie établie par l'auteur)

      • Marta Susana Prieto

        Chercheuse infatigable et grande spécialiste de la littérature et de l’histoire du Honduras elle mène de nombreuses actions pour la promotion culturelle à San Pedro Sula, sa ville natale et a reçu de nombreux prix. Elle a successivement publié la nouvelle Melodía de Silencios (2000), le recueil de contes Animalario (2002) et Memoria de las sombras (2005) un roman historique sur l’ethnie lenca, qui a obtenu un accessit au prix de Casa de las Américas, de Cuba. Buscando el Paraíso (2011) est un autre roman historique sur la découverte et la conquête du Honduras. El rapto de la sevillana (2015) est un roman sur le Valle de Sula. En 2016, elle a fait ses débuts dans la création théâtrale avec Cicumba y la sevillana (2016) mis en scène à San Pedro Sula.

       

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      • Daniel Quirós

        Costa Rica, 1979. Diplômé d’une maîtrise de lettres latino-américaines et d’un doctorat en littérature à l’University of California San Diego. Auteur d’un recueil de contes A los cuatro vientos (2009) et des romans Verano rojo (Premio Nacional Aquileo J. Echeverría 2019), Lluvia del norte (2004) y Mazunte (2015), tous les trois traduits aux éditions de l’Aube. Il a aussi été publié dans de nombreuses anthologies de contes et invité à des festivals ou salons littéraires tels que Quais du Polar, Toulouse Polars du Sud, la Semana Negra de Gijón, la Fil de Guadalajara et Medellín Negro. Il enseigne actuellement au Lafayette College.

       

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      • Sergio Ramírez

        Photo Daniel Mordzinsky Sergio Ramírez Nicaragua, 1942 Il a fondé en 1960 la revue Ventana et il a dirigé le mouvement littéraire du même nom. En 1968, il a créé la Editorial Universitaria Centroamericana (EDUCA) et en 1981, la Editorial Nueva Nicaragua. Su bibliographie se compose de plus de cinquante titres. En 1998, il a remporté le premier Premio Internacional de Novela Alfaguara, avec son roman Margarita, está linda la mar que lui a attribué un jury présidé par Carlos Fuentes. Il a par ensuite reçu le Premio Latinoamericano de Novela José María Arguedas 2000 remis par la Casa de las Américas. Sa trajectoire littéraire a été reconnu par le Premio Iberoamericano de Letras José Donoso en 2011, et par le Premio Internacional Carlos Fuentes à la création littéraire en langue espagnole, en 2014. Sara publié par Alfaguara en 2015 est son roman le plus récent. Il a reçu la Bourse Guggenheim et il a été décoré en France la croix de Commandeur des Arts et Lettres et il a été aussi honnoré par de nombreuses distinctions honorifiques en Allemagne et en Espagne. En 2017, il reçoit le prix Cervantes, la plus haute distinction littéraire dans le monde hispanophone2. En 2018, lors des manifestations au Nicaragua, Sergio Ramírez appelle le peuple à démocratiser le régime et déclare « Oui, le régime de Daniel Ortega est une dictature »3. En 2021, il doit s'exiler en Espagne, après l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre. En février 2023, il est privé de sa nationalité par une décision de justice.

      • Maria Eugenia Ramos

        Tegucigalpa, 1959. Son père, intellectuel autodidacte d’origine lenca a fait une brillante carrière de journaliste et d’enseignant, une voie qu’elle a également suivie en y ajoutant le métier d’éditrice. À ce jour, deux recueils, l’un de poésie et l’autre de contes ont été publiés, mais un grand nombre de ses textes ont pris place dans des anthologies de la littérature hondurienne et centraméricaine. En 2011, la Feria internacional del Libro de Guadalajara l’a sélectionnée pour participer au programme « Les 25 secrets littéraires les mieux gardés d’Amérique latine ».

      • Carlos Rehermann

        Carlos Rehermann, né à Montevideo en 1961, a grandi sous la dictature des années 70-80 dans une famille modeste. Francophone et cinéphile, passionné d’apnée et chercheur frustré de trésors sous-marins, Après son diplôme d'architecte, il s’est tourné vers le théâtre et la littérature. Animateur de programme culturels à la radio et à la télévision, il a créé des spectacles joués dans divers pays, notamment en France, en Argentine et au Brésil. Il est l’auteur de plusieurs romans et L’auto est le premier traduit en français.

      • Rodrigo Rey Rosa

        (Guatemala – 1958 ) Une dizaine de ses livres ont été publiés aux éditions Gallimard. Il a traduit François Augiéras, Paul Bowles et Paul Bowles. L’Université de Lyon a édité en 2017 en version bilingue le recueil de contes, Aucun lieu sacré/Ningún lugar sagrado.

      • Juan Manuel Roca

        Juan Manuel Roca est l'un des poètes actuels les plus reconnus d'Amérique latine. Il est également journaliste, coordinateur de revues culturelles, essayiste et romancier. Il reçut en 1993 le Prix National de Journalisme Simon Bolivar, et fut nommé en 1997 Docteur Honoris Causa de l'Université del Valle. Il est l'auteur d'une vingtaine de recueils de poésie, couronnés par de nombreux prix nationaux et internationaux. L'un d'eux a été traduit en français (La Bible des pauvres), ainsi qu'une anthologie (Voleur de nuit).

      • Giovanni Rodríguez

        Honduras, 1980. Il a fait des études de lettres à l’université UNAH-VS du Honduras où il enseigne actuellement. Auteur de trois livres de poésie, il a aussi écrit des essais réunis sous le titre Café & Literatura (2012), des recueils de contes La caída del mundo et des romans Ficción hereje para lectores castos (2009) et Los días y los muertos (2016), ce dernier ayant été distingué en 2015 avec le Premio Centroamericano Roberto Castillo.

      • Juan Pablo Roncone

        Arica, Chili (1982). En 2007, il a remporté le Premio a la Creación Literaria Roberto Bolaño avec un roman inédit. En 2011, il a publié le el livre Hermano ciervo, qui a reçu le  Premio Municipal de Literatura de Santiago du Chili. Certains récits de ce livre, traduits en anglais, ont été publiés dans les revues Tweed’s de New-York, Sand de Berlin, The Short Story Project de Tel Aviv et dans l’anthologie Childless Parents de la revue numérique Traviesa. Il a participé en 2017 aux rencontres Bogota39 réunissant les écrivaines et écrivains de moins de 40 ans, les plus en vue d’Amérique latine.

      • Mercedes Rosende

        Montevideo (1958). Juriste, elle a effectué des missions d’observation dans de nombreux pays, notamment en Haïti ; Également syndicaliste, enseignante, et chroniqueuse dans divers médias, francophone et francophile, elle a été invitée à divers festivals de littérature policière en Argentine, Espagne et Colombie. Primée en Uruguay, en Argentine, et en Allemagne, son œuvre se caractérise par un ton sarcastique, un humour noir et une certaine liberté vis à vis des codes du genre. Son roman L’Autre femme & été publié en 2022 chez Quidam éditeur.

      • Sébastien Rutés

        Sébastien Rutés est écrivain et maître de conférences. Agrégé d'espagnol, il obtient son doctorat en 2003 à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle avec une thèse consacrée aux stratégies de l'intertextualité dans l'œuvre du romancier mexicain Paco Ignacio Taibo II1. Maître de conférences à l’Université de Lorraine, il enseigne pendant quinze ans la littérature latino-américaine et consacre sa recherche aux littératures de genre dans le monde hispano-américain, plus particulièrement au Mexique. Désormais, il se consacre à l’écriture et à la traduction.

       

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      • Marc Sagaert

        Critique, essayiste, traducteur, a occupé différents postes diplomatiques et culturels à l’étranger (Algérie, Espagne, Colombie, Mexique, Amérique centrale, Cuba), en tant qu’attaché culturel, directeur d’établissements culturels et délégué général régional. Il a dirigé des livres documentaires notamment sur Miguel Ángel Asturias et Roberto Cortázar. Il est le traducteur de Jean Ristat en espagnol et d’Antón Arrufat en français. Son dernier ouvrage Bailarín, danseur est publié aux éditions Helvétius en 2023.

      • Elena Salamanca

        Elena Salamanca, 1982. Elle a publié les livres Peces en la boca (México, 2013 et San Salvador, 2011) ; Landsmoder (San Salvador, 2012) ; Último viernes (San Salvador, 2008) et Correspondencias literarias entre Juan Rulfo y Salarrué : La resonancia de Cuentos de barro en El llano en llamas (San Salvador, 2014). En 2009, elle a remporté une bourse des organismes mexicains FONCA et AECID dans le cadre du programme Residencias Artísticas para Creadores de Iberoamérica. En 2012, elle fonde le festival FEA, Fiesta Ecléctica de las Artes, au Salvador. Elle étudie actuellement l’histoire en doctorat au Colegio de México, à México.

      • Jessica Sánchez

        Née au Pérou, naturalisée Hondurienne, Jessica Sánchez est écrivaine et chercheuse, licenciée en Lettres à la UNAH (Universidad Nacional Autónoma de Honduras), diplômée en développement humain et études de genre auprès de la Fondation Guatemala avec une spécialisation en « Genre et effectivité de l'aide » de l'organisme ITC/ILO. Enseignante à la UNAH elle est aussi consultante pour diverses agences du Système des Nations Unies et plusieurs organisations associatives. Elle a été coordinatrice des éditions Capiro à San Pedro Sula de 2000 à 2004. Elle est en charge de la revue Letras du Centro Universitario del Valle de Sula, à laquelle elle collabore avec des articles et des communications. Elle a publié la Antologia de Narradoras Hondureñas (Letra Negra, 2005), le recueil de récits Infinito Cercano (Letra Negra, 2010) et elle a été elle-même publiée dans plusieurs anthologies : Mujeres poetas en el país de las nubes (2002), Relámpago Perpetuo (Letra Negra, 2010), Antología de Poesia (Prix Nosside, 2012), Antologia de cuento centroamericano : Pasos audaces (Editorial Universitaria Costa Rica, 2012). Spécialiste de l'histoire de la littérature hondurienne et en particulier des littératures féminines du Honduras et d'Amérique centrale, elle a participé à de nombreuses rencontres culturelles et littéraires en Amérique centrale, au Mexique, à Cuba et en République dominicaine. Elle est cofondatrice du Réseau latino-américain des écrivaines et rtistes féministes (2002), d'où elle développe de nombreuse» ctivités. Correspondante du Service latino-américain de la emme pour l'Amérique latine et la Caraïbe (SEMLAC), don le est la représentante du Honduras, elle participe également au Programa de las Américas (CIP-Américas). (Biographie établie par l'auteur.)

      • Ramiro Sanchiz

        Ramiro Sanchiz est né en 1978 à Montevideo (Uruguay). Après des études de lettres et de philosophie il a été entre autres : guitariste de rock, libraire, rédacteur pour diverses publications, critique et traducteur. Très jeune, il commence à écrire de la science-fiction, genre dont il est devenu un des principaux représentants en Amérique latine. Il est publié, outre l’Uruguay, en Argentine, au Chili, à Cuba, en Colombie, en Bolivie…

      • Ángel Santiesteban

        Écrivain, diplômé en études inématographiques. Il obtient une mention en 1989 au Concours de nouvelles uan Rulfo de Radio France International. En 1992 il est finaliste du Prix Casa de las Américas. Il remporte, en 1995 le Prix UNEAC pour son livre de nouvelles Sueño de un día de verano, en 2001 le Prix Alejo Carpentier pour e recueil Los hijos que nadie quiso, et en 2006 le Prix Casa de las Américas our le livre Dichosos los que lloran. Il tient à La Havane un blog réfractaire ortant le nom de l'une de ses nouvelles Les enfants dont personne n'a voulu qui est le premier texte de Laura à la Havane. Son opposition au régime lui a valu plusieurs années d'emprisonnement. Ángel Santiesteban est publié pour la première ois en France.

      • Luis Do Santos

        Luis Do Santos est né en 1967 dans un village au milieu des champs de canne à sucre au bord du fleuve Uruguay dans le département d’Artigas, à l’extrême nord-ouest du pays, loin de Montevideo. Cette région qui s’enfonce comme un coin entre le nord de l’Argentine et le sud du Brésil est la plus tropicale et la plus déshéritée de l’Uruguay. Luis Do Santos est déjà l’auteur d’un recueil, « Tras la niebla » et d’un roman La última frontera publié à Salto en 2008, et a contribué à diverses anthologies. Son roman El Zambullidor fut un des plus remarqués de l’année 2018 dans le pays.

      • Emmanuelle Sarrouy

      • Ana Solari

        Montevideo, (1957) Écrivaine, dramaturge, musicienne, journaliste et universitaire, elle a obtenu plusieurs bourses d’écriture de prestige et parmi elles, celles de la Fondation Guggenheim en 2000, de la Fondation Rockefeller en 2004 et de la Fondation Bogliasco en 2005. Elle a aussi reçu une bourse de la république de Chine populaire en 2007 pour étudier le chinois à Pékin. Tout au long de sa vie, elle a composé et combiné l’écriture, la musique et même l’illustration et la calligraphie. Elle a publié une vingtaine d’ouvrages. 

      • Armonía Somers

          Pando, 1914 - Montevideo, 1994) Née d’un tailleur anarchiste et d’une catholique qui écrivait des articles avec des références nietzschéennes dans une revue locale, son véritable nom était Armonía Liropeya Etchepare Locino. Armonía Somers a longtemps partagé son activité entre l’enseignement et la littérature. Son œuvre contient des éléments d’érotisme, de fantaisie, de violence dans une approche onirique et surréaliste avec de nombreuses références à la Bible. Elle a écrit les romans La mujer desnuda (1950), De miedo en miedo (1965), Un retrato para Dickens (1969) et Sólo los elefantes encuentran mandrágora (1986). Chronologie de Armonía SOMERS

      • Sara Sonthonnax

        Metteuse en scène et auteur dramatique, Sara Sonthonnax a consacré sa vie et son oeuvre autour de la mémoire.

      • Jesús Miguel Soto

        Jesús Miguel SOTO (1981, Caracas) 1981, Caracas) a étudié à l'Universidad Central de Venezuela. Depuis 2014, il vit à Mexico où il travaille comme enseignant et éditeur. Il est l’auteur de deux romans La máscara de cuero et Boeuf - Récit à la mode de Cambridge. Lauréat de nombreux concours et prix littéraires dans plusieurs pays dont le sien, il a participé en 2017 aux rencontres Bogota39 réunissant les écrivains et écrivaines les plus en vue en Amérique latine de moins de 40 ans. Millapasum est le nom du carnet littéraire qu’il tient sous forme de blog.

      • Annick Stevens

        Docteure en philosophie et traductrice d’Aristote, Annick Stevens a quitté l’enseignement universitaire pour fonder l’Université populaire de Marseille, où elle prodigue depuis 2013 des cycles de cours approfondis sur les principaux penseurs et thèmes de l’histoire de la philosophie.

      • Karla Suárez

        Karla Suárez (La Havane, 1969) a été traduite dans de nombreuses langues. Elle a reçu le Prix Carbet de la Caraïbe pour son roman La Havane année zéro, traduit et publié en France comme ses autres romans Tropique des silences, La Voyageuse et Le Fils du héros. Certains de ses textes ont été adaptés pour le théâtre et la télévision. En 2007, Karla Suárez a été sélectionnée par le Hay Festival et pour la manifestation littéraire Bogota Capitale mondiale du livre parmi les 39 meilleurs écrivains de moins de 39 ans d’Amérique latine. Avec Écume, le lecteur français découvre son œuvre de fictions brèves.

      • Perla Suez

        Née en 1948 à Córdoba, Perla Suez a terminé des études de Lettres et de Cinéma en France, puis au Canada. Ses premiers romans sont destinés à un public d’enfants et de jeunes lecteurs. Depuis 2000, elle a publié une dizaine de romans traduits dans de nombreuses langues. Le pays du diable a obtenu le Prix Rómulo Gallegos en 2021.    

      • Alberto Szpunberg

        Alberto Szpunberg est né à Buenos Aires en 1940. Directeur d’études en littérature et langues classiques à l’université de Buenos Aires en 1973, il dirige le supplément culturel du quotidien La Opinión de Buenos Aires jusqu’en 1976. Cofondateur de la Brigada Masetti qui reconstituait l’EPR,  il dut s’exiler en 1977 à El Masnou près Barcelone après le coup d’État militaire de 1976. Il est l’auteur des recueils Poemas de la mano mayor (Bs.As., Gente del sur, 1962), Juego limpio (Bs. As., Nueva Expresión, 1963), El che amor (Mention au Prix Casa de las Américas, Cuba, 1966), Su fuego en la tibieza (Premio Alcalá de Henares de Poesía, España, 1981), Apuntes (Bs.As., Editorial Tierra Firme, 1987), La encendida calma (España, Mondadori, 2002), Notas al pie de nada ni de nadie (Bs.As., Bajo la luna, 2007), Luces que a lo lejos (Bs.As., Ed. Colihue, 2008), El libro de Judith (Bs.As., Ed. Suri Porfiado, 2008); La Academia de Piatock (Venezuela, 2009; Argentina, 2010; Alemania, 2011) et Traslados (Bs.As., Ed. Ejercer la memoria, 2002). Correspondant de l’agence Nueva Nicaragua à Paris, il travaille dans l’édition à Barcelone (Ed. Orbis, Ed. Planeta-Agostini, Ed. RBA, Ed. Cases i Asociats, et autres). En 1984, il rentre en Argentine lorsque la démocratie est rétablie. Il enseigne la littérature et dirige des séminaires « d’approches de la poésie » à la Universidad Popular Madres de Plaza de Mayo de la Argentina. En 1983, il partage une anthologie de ses poèmes avec ceux de Juan Gelman et de Vicente Zito Lema, un autre poète argentin, qui paraît chez François Maspero avec le titre Il nous reste la memoire. En 1998, deux anthologies de son œuvre paraissent, l’une en Argentine au Fondo Nacional de las Artes et l’autre en Allemagne chez Edition Delta (Stuttgart, 2008) avec le titre Der Wind ist manchmal wie alle (El viento a veces es como todos, Le vent est parfois comme tout le monde). En novembre 2013, Editorial Entropía (Bs.As.)  a publié sa Poesía Reunida sous le titre Como sólo la muerte es pasajera (Comme seule la mort est passagère), qui inclut plusieurs recueils inédits.  En 2014, il a reçu le Premio Rosa de Cobre de la Biblioteca Nacional en Argentine. Certains de ses poèmes adaptés en valses et tangos par le bandéonniste César Stroscio ont été enregistrés par le Cuarteto Cedrón (Faubourg sauvage, Paris, 1983). En compagnie du poète Luis Luchi et sur une musique de Jorge Sarraute, il est l’auteur de A medio hacer todavía, (LP, Barcelona, 1980) et de Todos se dan vuelta y miran (CD, Barcelona, 1999). En 1993 il a reçu en France le Prix International de Poésie Antonio Machado 1993/94 pour Luces que a lo lejos. Il a aussi publié Poesía y prosa mística en la literatura española (Ediciones Rueda, Madrid, 1997), un essai et une sélection de textes de mystiques chrétiens, árabes et juifs. Il a écrit la préface et préparé l’anthologie Despedida de los ángeles du poète argentin Miguel Ángel Bustos. Traducteur du français et de l’anglais, il est aussi l’auteur de nombreux livres pour enfants et adolescents ainsi que de biographies d’écrivains ou de personnages célèbres. En 2016, il publie le livre de poèmes illustré ¿Porqué no hay más bien brócoli? (Ediciones Lámas Médula) En 2017, à l’occasion d’un voyage à Barcelone pour rendre visite à ses filles et ses petites-filles, de graves problèmes de santé l’empêchent de retourner en Argentine. Alberto Szpunberg est décédé le 13 novembre 2020 à Barcelone.

       

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      • Paco Ignacio Taibo II

        Fondateur du néo-polar mexicain, journaliste, écrivain et historien, sa renommée internationale dans l’univers du roman noir peut se mesurer au succès de ses nombreux romans, à la renommée de son personnage Belascoarán Shayne et avec le festival littéraire Semana Negra de Gijón qu’il a créé. Historien des principaux événements qui ont marqué son pays, le Mexique, il a aussi écrit deux biographies monumentales sur Che Guevara et Pancho Villa. Depuis 2018, il dirige le Fondo de Cultura Económica, organisme public qui édite et dispose d’un important réseau de librairies au Mexique. L’atinoir a publié le livre de chroniques Irapuato mon amour et l’essai Je paie pas le loyer, je fais grève. Il a également écrit la préface des livres Iode de Juan Hernández Luna et Almagro dans ses brumes de Eduardo Monteverde publiés chez L'atinoir.

      • Melanie Taylor Herrera

        Mélanie TAYLOR HERRERA Panama Mélanie Taylor Herrera (Panama, 1972) est musicienne, écrivaine et poète, elle est licenciée en psychologie à Panama (1972) Musicienne, écrivaine et poète, elle est licenciée en psychologie à la Universidad de Panamá et a obtenu une maîtrise de musicothérapie de la Hahnemann University aux États-Unis. Bénéficiaire de la bourse Fulbright de 1997 à 1999, elle est violoniste dans l'orchestre symphonique national de Panamá et enseigne à la Universidad Especializada de las Américas. Elle a été plusieurs fois lauréate de concours et de prix littéraires pour des essais, des contes et de la poésie dans son pays, en Amérique centrale et en Espagne où elle a été également publiée dans des revues, des anthologies et des recueils personnels. (Biographie établie par l'auteur.)

      • Fernanda Trías

        Montevideo en 1976. Auteur cosmopolite et polyglotte, elle vit aujourd’hui en Colombie où elle est enseignante universitaire, après avoir séjourné notamment en Argentine, en France (avec une bourse de l’UNESCO en 2004), en Allemagne, aux États Unis, au Chili. Ses textes ont été publiés dans divers pays hispaniques : Cuaderno para un solo ojo, La azotea et le recueil de nouvelles El regreso. Pour La azotea elle a reçu le troisième Prix national de Littérature en Uruguay en 2002. La Ciudad invencible a déjà été publié en 2013 et 2014 (Espagne et Chili) avant de l’être en Uruguay en 2015.

       

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      • Claudia Ulloa Donoso

        (Lima – 1979) Après des études de sociologie et de lettres en Espagne, la vie et la mort l’ont amenée tout au nord de la Norvège où elle vit et enseigne le castillan aux Norvégiens et le norvégien aux immigrants. Ses livres sont publiés dans de nombreux pays d’Amérique latine et d’Espagne. Plusieurs de ces textes figurent aussi dans des anthologies sur les deux continents et notamment dans le recueil Les Bonnes Nouvelles de l'Amérique latine, Gallimard, « Du monde entier », 2010. Et en 2017, pour le Hay Festival, elle a été sélectionnée dans la liste des 39 meilleurs écrivains de fiction de moins de 40 ans.

      • David Unger

          Ville de Guatemala (1950). Il a reçu en 2014 le Premio Nacional de Literatura Miguel Ángel Asturias de Guatemala. Auteur de nombreux romans publiés dans les plus importantes maisons d’édition de littérature hispanique telles que Planeta, Plaza y Janés, Random House Mondadori ; plusieurs de ses livres ont été traduits en anglais et en chinois. La grande majorité de ses contes a été publiée dans des anthologies et des revues culturelles imprimées ou en ligne d’Amérique latine. Traducteur d’une vingtaine de livres de l’espagnol à l’anglais, on lui doit la version anglaise de trois livres de Rigoberta Menchú et du Popol Vuh. Il est régulièrement invité dans les salons du livre qui se déroulent sur le continent américain.

      • Francisco Urondo

        Né à Santa Fe en 1930, Francisco Urondo, écrivain, poète, scénariste et journaliste est mort à Mendoza en juin 1975 au cours d’une arrestation menée par un commando de la police argentine. Chronologie de Francsico Urondo

      • Loreto Urraca Luque

        Loreto URRACA LUQUE (Madrid, 1964) est licenciée de la Universidad Complutense en philologie hispanique. Sa carrière professionnelle l’a amenée à vivre longtemps à l’étranger. En 2008, elle découvre par la presse la véritable identité d’un grand-père qu’elle a à peine connu. Depuis, elle a mené de continuelles et nombreuses recherches sur les côtés les plus obscurs de la première période du franquisme et de son implication dans la Seconde Guerre Mondiale. Page web de Loreto Urraca

       

      V

      • Juan Manuel Villalobos

        México (1972)  Auteur du roman La vida frágil de Annette Blanche et du recueil de récits Alguien se lo tiene que decir il a aussi coordonné l’anthologie de chroniques Con la sangre despierta. Il vit en France depuis 2011, donne des cours de littérature et maintient de mystérieuses correspondances pour suivre les pas d’Altamirano, le personnage de son roman If Marseille...

      • Juan Villoro

        (Ville de Mexico – 1956) Écrivain, essayiste, dramaturge, traducteur et journaliste, Juan Villoro est un intellectuel latino-américain reconnu et suivi par des lecteurs de toutes les générations. Du Rock N’ Roll au football en passant par la culture et l’anthropologie mexicaine, ses chroniques et ses essais connaissent un aussi grand succès que ses romans, contes, nouvelles et œuvres pour le théâtre.

       

      W

      • Carlos Wynter

        Panama,1971. Il a écrit des livres de contes et un roman. El escapista y otras reapariciones, Mis mensajes en botellas de champaña et Nostalgia de escuchar tu risa loca. sont parmi ses ouvrages, les titres les plus lus et appréciés. Il a été reconnu comme l’un des jeunes écrivains latino-américains les plus importants lors des Rencontres Bogotá 39, et a participé au programme « Les 25 secrets littéraires les mieux gardés d’Amérique latine » dans le cadre de la FIL Guadalajara 2012. Il a été chroniqueur dans de nombreux journaux, notamment le quotidien El País de Madrid. Certains de ses textes ont été publiés en allemand, anglais, français, hongrois et portugais.

       

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          • Carol Zardetto

            Carol Zardetto Guatemala, 1960 Écrivaine et avocate, elle a été vice-ministre de L’Éducation et Consul Général du Guatemala à Vancouver. Il est auteure de nombreux libres de contes et des essais littéraires et politiques. Ella a aussi écrit pour le théâtre et tenu la colonne de critique théâtrale Butaca de dos teatro publiée dans le quotidien Siglo XXI. Elle collabore actuellement au journal El Periódico. Elle a écrit des scénarios pour des documentaires. Son court-métrage La Flor del Café (2010) a été nominé au Festival Ícaro de Cine. Son premier roman Con Pasión Absoluta (2004), a obtenu le Premio Centroamericano de Novela Mario Monteforte Toledo. El discurso del Loco. Cuentos del Tarot (2009), est le titre du deuxième libre qu’elle a publié. Elle a aussi écrit le livret de Tatuana, un opéra guatémaltèque. En 2015, elle a participé au jury du Premio de Novela de Casa de las Américas (2015). En 2016, Alfaguara vient de publier son dernier roman, La ciudad de los Minotauros.

          • Rodrigo de ZAYAS

            Rodrigo de Zayas, musicien, concertiste, écrivain, fils de l'artiste Marius de Zayas, est né à Madrid en 1935. Il a fait ses études à Grenoble, Paris, New York, Madrid et Damas. Il parle et écrit couramment en français, espagnol, anglais et italien. Auteur d'une trentaine de livres et de nombreux articles, il vit à Saint-Chamas en France et à Séville en Espagne.