Conçu au Mexique sous l’impulsion de l’écrivain Paco Ignacio Taibo II et créé à Marseille en 2006, L’atinoir publie de la littérature, des essais et de la poésie écrits pour l’essentiel dans des pays d’Amérique latine.
Depuis 2014, les choix éditoriaux privilégient les formes brèves de la fiction. La plupart de ces textes sont publiés en version bilingue. L’ensemble des publications est désormais regroupé dans la collection l’atinoir Fiction Non-fiction, à laquelle s’ajoutent :
- la collection de poésie l’atinair, qui propose depuis 2017 des recueils en édition bilingue;
- la collection l’atineur, qui publie des essais ou des études historiques qui ont également trait à des questions concernant l’Amérique latine.
Deux autres collections sont hébergées, diffusées et distribuées :
- Université populaire initiée par la philosophe Annick Stevens ;
- Merde à… sous la responsabilité de l’écrivain, dramaturge et poète Henri Frédéric Blanc.
- Les lettres de mon trapiche lancée par l’écrivain et traducteur Antoine Barral publie des textes en espagnol.
L’affinité, les origines ou le hasard ont apporté des textes hors collection qui ne concernent pas le domaine latino-américain, ont été publiés en coédition ou ajoutés au catalogue pour leur diffusion.
Entre autres auteures et auteurs de référence de la littérature latino-américaine, le fonds de L’atinoir est constitué des prix Cervantes Juan Gelman, Elena Poniatowska et Sergio Ramírez, de Mempo Giardinelli, prix Rómulo Gallegos, de Juan Villoro prix Herralde et Claribel Alegria, prix Princesa Sofía de poésie.
Diffusé par Hobo Diffusion et distribué par Makassar, le catalogue de L’atinoir est disponible en France, au Bénélux, en Suisse et au Canada.
De nombreux titres en format e-pub peuvent être téléchargés sur tous les appareils et dans tous les formats chez les principaux revendeurs que fournit la plate-forme Immatériel.
Le mot « atinoir » n’existe pas. Créature née du hasard et de l’hybridation comme certains des livres qu’elle abrite, elle n’est pas formée, malgré les apparences, des substantifs « latin » et « noir ». Le verbe castillan atinar auquel les lexiques donnent le sens de « trouver », « viser juste », a pu faire irruption dans les réflexions de la première démarche littéraire qui consistait à inventer un mot pour en faire un nom. C’est peut-être aussi une simple coïncidence qui peut être envisagée lorsqu’on croit à la puissance exemplaire de l’esprit et à la liberté inaliénable de toute condition humaine.
Regardez une vidéo sur Severina, ou ce podcast de C-LEFAIT dans lequel Jacques Aubergy présente le livre.