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En vingt-quatre heures et une centaine de pages, s’accumulent des années de souvenirs et d’anecdotes de la vie à El Condado un barrio de Santa Clara, une ville de province à Cuba.
Une concentration du temps et de l’espace, impensable pour les romanciers de La Havane où la métropole dilue tout.
Mais aussi une sublimation de la marginalité dans le creuset infernal du barrio. L’une et l’autre donnent toute sa profondeur et son authenticité au regard ironique et attendri que porte Lorenzo Lunar sur le processus de banalisation de la marginalité dans la société cubaine et les codes, les comportements et les souffrances qu’il impose.
Critique de ce livre sur le blog de Moisson Noire
Critique sur le site de Nawakulture (13/05/2016)